OU tous ces jolis secrets que nos petits ignorent…
Parce que même si je leur dis tout, en fait, non… Il y a ces petits et ces grands secrets, qu’on garde pour nous…
Alors, mes petits, ce que je ne vous dis pas, c’est que :
OU tous ces jolis secrets que nos petits ignorent…
Parce que même si je leur dis tout, en fait, non… Il y a ces petits et ces grands secrets, qu’on garde pour nous…
Alors, mes petits, ce que je ne vous dis pas, c’est que :
OU comment j’ai lâché mari et enfants pour me tailler à Bora-Bora sans une once de culpabilité ni un chouïa de préparation OU ce que font vraiment les mamans quand elles se font la malle
Ok, je mens. Et pas que pour Bora-Bora.
Mais là où je mens pas, c’est que, oui je suis partie 3 jours, ciao la compagnie, j’me taille.
Bon alors en vrai, je faisais pas du tout la maligne, et j’avais préparé mon départ comme si ledit mari et lesdits enfants avaient dû survivre deux mois par moins 15 au fin fond de la steppe mongole après une explosion nucléaire (et avec le typhus).
OU cette petite formation qui va changer les choses…
Il y a des trucs, dans ma vie de parent, qui me rendent dingue. Hystérique parfois. Souvent je prends sur moi, parfois… j’explose. Je te parlais par exemple ici de leurs groooooooooosses colères, face auxquelles, parfois, moi aussi je craque.
Quand on m’a proposé de suivre une formation en ligne pour devenir un parent zen, je n’ai pas hésité longtemps. Il faut dire que la promesse est drôlement séduisante.
Cette formation, associée à des nuits enfin plus reposantes (je t’en reparlerai dans un autre article) et à la pratique (censée être) régulière de la médiation, a initié un vrai et profond changement en moi… Je t’en partage donc quelques principes de survie…
OU pourquoi la fin du week-end est parfois un déchirement (officiellement ) ET une délivrance (en secret)
C’est un mythe bien ancré. Celui de la déprime du dimanche soir.
Alors oui, c’est pas faux, le dimanche soir, tu as toujours un peu le coeur qui pleurniche à l’idée de repartir sur une nouvelle semaine de boulot et de déposer tes petits dans leur classe, leur crèche, leur petite vie à eux, loin de la tienne.
Mais bon, on peut se le dire ici, entre nous, personne ne nous regarde : le lundi matin, c’est AUSSi un soulagement.
OU comment leur faire attendre Noël comme il se doit (en évitant les chocolat low cost)
Loin de moi l’idée de te proposer ici un DIY pour réaliser un calendrier de l’Avent qui fera pâlir d’envie tout Pinterest…
Je suis nulle, archi-nulle en bricolage. (En fait je suis nulle en toute activité manuelle, j’ai longtemps essayé, progressé, persévéré, puis un jour, j’ai regardé la réalité en face.)
Non, je te propose ici une idée toute simple, piquée à ma copine Maman Guerrière Fashion et Sportive (celle avec qui je troque mes enfants sans une once de culpabilité), qui, je l’espère, donnera à ce mois de décembre une saveur très particulière…
OU pourquoi tu ne seras jamais plus tout à fait comme avant
La pharmacie est devenue ma deuxième maison. C’est SuperChéri qui me l’a fait remarquer. « La pharmacie, c’est ta deuxième maison » a-t-il simplement décrété.
Il a raison. Je dépense des fortunes à la pharmacie. J’ai une carte de fidélité, je pense que je suis sur le point d’accéder au niveau ultime, celui où je pourrais me faire livrer une palette de Dafalgan directement dans ma salle de bain par Ryan Gosling nu.
J’adore mes pharmaciennes. Elles sont 4, pimpantes comme des Desperate Housewives, avec des remèdes de sorcières terriblement efficaces. Et c’est pas faux, je passe ma vie dans leur pharmacie.
Il faut dire que depuis que je suis maman, mon corps a un peu morflé. Et pour compenser, je dévalise ma pharmacie (qui ne vend pas de remède louche pour se lever le matin ou faire dormir les enfants, je calme tout de suite tout le monde)
OU ses derniers jours à la crèche et ma nostalgie mal placée
Tu ne parles plus que de ça Pimprenelle. L’école. Moi grande. Moi bientôt deux ans et demi. L’école.
Je n’attends que ça. Vous déposez enfin ensemble à l’école. Ne plus traverser la ville pour déposer la grande d’un côté, la petite de l’autre. Se simplifier la vie.
Je n’attendais que ça.
En tout cas je le croyais.
OU ces vacances parfaitement imparfaites qu’on voudrait revivre éternellement
Il y aura d’abord leurs réveils, hirsutes, impatients, hésitants aussi parfois. le chocolat des petits pains encore tièdes qui coule sur les genoux. Les piqûres de moustiques qu’on décompte.
Et puis déjà, se poser.
Il y aura la chaleur, qui enveloppe de tous son saoul, sans laisser de répit, qui berce, ensommeille, qui caresse, si sûre d’elle. Il y aura le vent qui lance et relance, les feuilles qui ruissellent avec fracas.
La piscine clapotera délicieusement, envoûtante. Un ballon oublié voguera lascivement.
Le bois brûlera les pieds nus, on se couchera à l’ombre, pour échapper à sa morsure, yeux mi-clos, balancé par la complainte enivrante des cigales, ivres du soleil triomphant.
Les enfants se cacheront dans le verger, grimaceront en marchant sur les noyaux recrachés dans les trèfles. Ils croqueront dans les fruits tièdes. Le sucre coulera dans leur cou, les reines claudes piquantes, les minuscules pommes brillantes, les figues rondes et riches.
OU celles dont tu rêves, et celles que tu vis en vrai-dans-ta-vraie-vie-de-Maman
Voilà, j’y suis presque. Plus que 2 dodos (dont 1 dans une voiture chargée d’une tribu en délire) et à moi les vacances.
Je m’y vois déjà : bronzée (caramel), avachie sur un matelas pneumatique (gris perle), hésitant sur quel pied tremper dans la piscine (tiède), me gargarisant au rosé (bio), ondulant comme une déesse (qui ose ricaner?) sur du Nina Simone featuring the Cigales of Camargue.
Bon ok, tu y crois pas.
Ben moi non plus en fait. Ou alors si, mais juste quelques secondes.
Et dire qu’un jour, MOI, j’ai VECU des vacances comme ça. Oui oui oui. Même que je finissais par m’ENNUYER. Même que je trouvais tout ça très CALME. Même que j’avais parfois vraiment trop CHAUD. Même que je DEPRIMAIS de ne pas réussir à choisir quel pied tremper dans la piscine tiède.
Mais que s’est-il passé pour que tout cela fonde, paf d’un coup, comme Olaf au soleil ?
OU tout ce que je voudrais te dire, juste avant…
Juste avant que tu n’accostes sur cette rive immense et magnifique, éprouvante et exigeante…
Juste avant que tu ne deviennes maman.