OU tous ces jolis secrets que nos petits ignorent…
Parce que même si je leur dis tout, en fait, non… Il y a ces petits et ces grands secrets, qu’on garde pour nous…
Alors, mes petits, ce que je ne vous dis pas, c’est que :
OU tous ces jolis secrets que nos petits ignorent…
Parce que même si je leur dis tout, en fait, non… Il y a ces petits et ces grands secrets, qu’on garde pour nous…
Alors, mes petits, ce que je ne vous dis pas, c’est que :
OU ces vacances parfaitement imparfaites qu’on voudrait revivre éternellement
Il y aura d’abord leurs réveils, hirsutes, impatients, hésitants aussi parfois. le chocolat des petits pains encore tièdes qui coule sur les genoux. Les piqûres de moustiques qu’on décompte.
Et puis déjà, se poser.
Il y aura la chaleur, qui enveloppe de tous son saoul, sans laisser de répit, qui berce, ensommeille, qui caresse, si sûre d’elle. Il y aura le vent qui lance et relance, les feuilles qui ruissellent avec fracas.
La piscine clapotera délicieusement, envoûtante. Un ballon oublié voguera lascivement.
Le bois brûlera les pieds nus, on se couchera à l’ombre, pour échapper à sa morsure, yeux mi-clos, balancé par la complainte enivrante des cigales, ivres du soleil triomphant.
Les enfants se cacheront dans le verger, grimaceront en marchant sur les noyaux recrachés dans les trèfles. Ils croqueront dans les fruits tièdes. Le sucre coulera dans leur cou, les reines claudes piquantes, les minuscules pommes brillantes, les figues rondes et riches.