Non, je ne veux pas aller dormir

OU ma mise au lit à moi

Et non, cette phrase tant redoutée, qui allume les warning dans ton cerveau épuisé de parent, ce n’est pas ton enfant adoré qui la prononce.

C’est toi.

Oui oui : toi,  toi pourtant fatiguée par tout l’attirail qui accompagne la parentalité et dont je ne te refais pas ici le résumé.

Car tu le connais, ce moment de profonde joie quand, le soir, tu  refermes la porte de la chambre de ton enfant adoré, chair de ta chair, prunelle de tes yeux, amour de ta vie.

Tu as des envies de danse de la joie bondissante en chantant du Beyoncé à tue-tête.

L’enfant est neutralisé. La mère est donc libre.

Sauf qu’en vrai tu repars à pas de sioux, tremblant à la seule idée que la chair de ta chair, prunelle de… enfin, on aura compris, ne se réveille d’un coup d’un seul.

Et que la nuit pourrie commence.

Donc tu réintègres ton salon à pas de loup,  l’homme est sorti entre hommes, tu es donc seule et tu te dis… Mmmmmmhhhhh, que vais-je faire de réjouissant durant cette lonnnnnngue soirée de calme et de solitude.

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Mon corps de Maman Guerrière

OU pourquoi tu ne seras jamais plus tout à fait comme avant

La pharmacie est devenue ma deuxième maison. C’est SuperChéri qui me l’a fait remarquer. « La pharmacie, c’est ta deuxième maison » a-t-il simplement décrété.

Il a raison. Je dépense des fortunes à la pharmacie. J’ai une carte de fidélité, je pense que je suis sur le point d’accéder au niveau ultime, celui où je pourrais me faire livrer une palette de Dafalgan directement dans ma salle de bain par Ryan Gosling nu.

J’adore mes pharmaciennes. Elles sont 4, pimpantes comme des Desperate Housewives, avec des remèdes de sorcières terriblement efficaces.  Et c’est pas faux, je passe ma vie dans leur pharmacie.

Il faut dire que depuis que je suis maman, mon corps a un peu morflé. Et pour compenser, je dévalise ma pharmacie (qui ne vend pas de remède louche pour se lever le matin ou faire dormir les enfants, je calme tout de suite tout le monde)

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Le goût de tes nouvelles vacances

OU celles dont tu rêves, et celles que tu vis en vrai-dans-ta-vraie-vie-de-Maman

Voilà, j’y suis presque. Plus que 2 dodos (dont 1 dans une voiture chargée d’une tribu en délire) et à moi les vacances.

Je m’y vois déjà : bronzée (caramel), avachie sur un matelas pneumatique (gris perle), hésitant sur quel pied  tremper dans la piscine (tiède), me gargarisant au rosé (bio), ondulant comme une déesse (qui ose ricaner?) sur du Nina Simone featuring the Cigales of Camargue.

Bon ok, tu y crois pas.

Ben moi non plus en fait. Ou alors si, mais juste quelques secondes.

Et dire qu’un jour, MOI, j’ai VECU des vacances comme ça. Oui oui oui. Même que je finissais par m’ENNUYER. Même que je trouvais tout ça très CALME. Même que j’avais parfois vraiment trop CHAUD. Même que je DEPRIMAIS de ne pas réussir à choisir quel pied tremper dans la piscine tiède.

Mais que s’est-il passé pour que tout cela fonde, paf d’un coup, comme Olaf au soleil ?

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On troque nos enfants ?

OU comment passer une après-midi de rêve, pour pas un euro et en faisant le bonheur de tout le monde

Avoue-le, en lisant ce titre, un rien racoleur je te l’accorde,  l’idée honteuse et coupable t’a traversé l’esprit un quart de seconde : oui, j’échangerais bien mes enfants contre d’autres enfants, des enfants de films, qui disent toujours oui oui, et jamais ne se jettent par terre en hurlant quand tu dis non non…  Et puis, immédiatement, tu t’es dit que non, définitivement, tu les aimes trop et que jamais tu n’en voudrais d’autres. Même des qui dorment toutes leurs nuits. Même des qui font des grasses mat’. Même des qui adoooorent les légumes. Même des qui se disputent jamais.

Et pourtant, ce que je te propose, c’est de les échanger…

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Ca ne va pas durer …

OU quand tu réalises que tout ça, les larmes de crocodile, les Maaaamaaans stridents nocturnes, les petits pots de colle accrochés à tes jupes, c’est malheureusement… terriblement passager

J’avoue. Parfois, je décompte. D’ici 6 mois elle parlera. Dans un an, il n’y aura plus de langes. Encore un peu de patience, et elles dormiront vraiment longtemps le matin.

Je décompte le temps à attendre encore jusqu’à… jusqu’à quoi en fait ?

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