La tyrannie du gâteau d’anniversaire

OU comment un cake licorne m’a ouvert les yeux sur l’essence véritable de notre rôle de mère

Cela part toujours d’une très bonne intention. Et d’un peu de radinerie. Il y a aussi de l’inconscience. Et surtout une incroyable capacité à sur-estimer totalement mes réelles compétences en pâtisserie.

Chaque année, je fais la même erreur, je pose la question-qu’on-ne-pose-sous-aucun-prétexte-à-ses-enfants : « quel gâteau tu veux que je te fasse pour ton anniversaire?  »

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Non, je ne veux pas aller dormir

OU ma mise au lit à moi

Et non, cette phrase tant redoutée, qui allume les warning dans ton cerveau épuisé de parent, ce n’est pas ton enfant adoré qui la prononce.

C’est toi.

Oui oui : toi,  toi pourtant fatiguée par tout l’attirail qui accompagne la parentalité et dont je ne te refais pas ici le résumé.

Car tu le connais, ce moment de profonde joie quand, le soir, tu  refermes la porte de la chambre de ton enfant adoré, chair de ta chair, prunelle de tes yeux, amour de ta vie.

Tu as des envies de danse de la joie bondissante en chantant du Beyoncé à tue-tête.

L’enfant est neutralisé. La mère est donc libre.

Sauf qu’en vrai tu repars à pas de sioux, tremblant à la seule idée que la chair de ta chair, prunelle de… enfin, on aura compris, ne se réveille d’un coup d’un seul.

Et que la nuit pourrie commence.

Donc tu réintègres ton salon à pas de loup,  l’homme est sorti entre hommes, tu es donc seule et tu te dis… Mmmmmmhhhhh, que vais-je faire de réjouissant durant cette lonnnnnngue soirée de calme et de solitude.

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Je suis un chameau

OU ma vie avec deux bosses (et pas où tu crois)

Sur le dos, les deux bosses, sur le dos….

Ce fut une révélation. Un jour, je me suis dit. « En fait, je suis un chameau ». Jamais, dans ma vie d’avant (avant tu sais bien quand), je n’aurais imaginé me voir un jour comme un chameau.

Pourtant, comprendre ma nature profonde m’a apaisée. Je la  revendique même aujourd’hui. Lire la suite

J’ai renoncé…

OU ce jour où tu comprends VRAIMENT qu’avec des enfants, ta vie ne sera jamais plus tout à fait la même…

Au début donc, c’est la fusion. (En en terme de fusion, crois-moi : je sais de quoi je parle, dit la mère dont la numéro 1 n’a pas quitté ses bras/seins/oreilles/yeux/lit pendant les 259 200 premières minutes de vie, soit 6 mois, soit à un moment ça fait long ).

On te dit t’inquièèèèèèète un jour tu retrouveras ta vie.

C’est à dire, la vraie vie.

Bon, c’est pas tout à fait faux. Un jour tu retrouves ta vie. Mais, soyons honnête, cette vie n’a pratiquement plus RIEN à voir avec ta vie d’avant la fusion béate.

Et un jour, tu réalises que tu as renoncé à plein de trucs pourtant plutôt pas mal que tu vivais dans ta vie sans enfants….

Donc, aujourd’hui, j’ai définitivement renoncé à :

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Les papas warriors

OU la vérité sur les pères de nos enfants

Je connais des papas qui sont à l’agonie au premier symptôme du rhume (Oui. Du rhume)… Mais qui portent deux enfants en même temps, un dans les bras, un sur le dos, en trottinant face au vent un lendemain de veille  (avec en option la chanson du Petit Escargot)

Je connais des papas qui s’inquiètent de l’équilibre alimentaire des enfants… Mais dont le plat signature est un menu à emporter de chez Mc Machin, agrémenté de bonbons crocodiles verts fluo avec une gaufre précuite en dessert

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Sur le quai…

OU déjà couper un peu le cordon

J’ai compté le nombre de tee-shirts, un par jour, et j’en ai rajouté deux, pour être sûre.

J’ai lavé tes robes préférées, celle avec le tutu un peu brillant, et la rose sans manches qui te donne l’air beaucoup plus grande.

J’ai mis un pull chaud et des chaussures fermées, au cas où la canicule se transformait soudain en tempête glaciale.

J’ai caché un doudou de réserve entre ton maillot et la trousse de pharmacie, remplie à ras bord de mille remèdes, potions et petits pots de crème, au cas où.

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Mon devoir de vacances

OU comment bien préparer la mission commando des achats de la rentrée scolaire

Je l’ai reçue le 14 juin. Je l’ai très vite rangée dans mon bureau. Mais chaque fois que j’ouvrais mon tiroir, elle était toujours là, à me narguer.

J’avais beau fermer le tiroir, l’ouvrir, le fermer : impossible de la faire disparaitre.

Je n’allais pas y échapper : la liste des fournitures scolaires.

J’ai un peu plaidé ma cause auprès de SuperChéri, invoquant une phobie soudaine et incontrôlable des escalators de centres commerciaux et des classeurs à rabat.

Mais rien n’y a fait.

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Je les ai abandonnés…

OU comment j’ai lâché mari et enfants pour me tailler à Bora-Bora sans une once de culpabilité ni un chouïa de préparation OU ce que font vraiment les mamans quand elles se font la malle

Ok, je mens. Et pas que pour Bora-Bora.

Mais là où je mens pas, c’est que, oui je suis partie 3 jours, ciao la compagnie, j’me taille.

Bon alors en vrai, je faisais pas du tout la maligne, et j’avais préparé mon départ comme si ledit mari et lesdits enfants avaient dû survivre deux mois par moins 15 au fin fond de la steppe mongole après une explosion nucléaire (et avec le typhus).

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