Non, je ne veux pas aller dormir

OU ma mise au lit à moi

Et non, cette phrase tant redoutée, qui allume les warning dans ton cerveau épuisé de parent, ce n’est pas ton enfant adoré qui la prononce.

C’est toi.

Oui oui : toi,  toi pourtant fatiguée par tout l’attirail qui accompagne la parentalité et dont je ne te refais pas ici le résumé.

Car tu le connais, ce moment de profonde joie quand, le soir, tu  refermes la porte de la chambre de ton enfant adoré, chair de ta chair, prunelle de tes yeux, amour de ta vie.

Tu as des envies de danse de la joie bondissante en chantant du Beyoncé à tue-tête.

L’enfant est neutralisé. La mère est donc libre.

Sauf qu’en vrai tu repars à pas de sioux, tremblant à la seule idée que la chair de ta chair, prunelle de… enfin, on aura compris, ne se réveille d’un coup d’un seul.

Et que la nuit pourrie commence.

Donc tu réintègres ton salon à pas de loup,  l’homme est sorti entre hommes, tu es donc seule et tu te dis… Mmmmmmhhhhh, que vais-je faire de réjouissant durant cette lonnnnnngue soirée de calme et de solitude.

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